En 2020, le trafic web global devrait atteindre 2,2 ZB pour une vitesse de connexion haut débit de 47.7 Mbps. Il sera porté par les appareils mobiles et les connexions wifi qui représenteront alors 2/3 du trafic, et par des objets connectés reliés à des réseaux IP qui seront trois fois plus nombreux que la population mondiale. Des développements qui accélèreront la multiplication et la superposition de réseaux interconnectés d’infrastructures, de services numériques et de systèmes d’informations qui remettent en cause les frontières entre réseaux internes et externes pour faire place à une chaîne continue de connexions maillées interdépendantes.
Nous entrons en effet dans l’ère de l’hyperconnexion, de l’« Internet of Everything », où les individus et les machines sont connectés en permanence et communiquent sans discontinuer entre eux et les uns avec les autres. Cette imbrication de réseaux expose le système aux « effets dominos » vulnérabilités sur l’une de ses composantes et pose d’abord la question de la résilience, c’est à dire la capacité du système à faire face aux conséquences d’une attaque ou d’une défaillance sur l’un des maillons de la chaîne, et à récupérer ses aptitudes à opérer normalement. Cette nouvelle configuration bouleverse aussi les modes de fonctionnement et d’organisation de nos sociétés, et nécessitera d’adapter nos comportements, pratiques, technologies de sécurité et corpus législatifs et règlementaires. A l’ère de l’hyperconnexion, la cyber-résilience suppose donc une approche systémique de la sécurité impliquant à la fois les individus, les processus et les techniques.
Nous entrons en effet dans l’ère de l’hyperconnexion, de l’« Internet of Everything », où les individus et les machines sont connectés en permanence et communiquent sans discontinuer entre eux et les uns avec les autres. Cette imbrication de réseaux expose le système aux « effets dominos » vulnérabilités sur l’une de ses composantes et pose d’abord la question de la résilience, c’est à dire la capacité du système à faire face aux conséquences d’une attaque ou d’une défaillance sur l’un des maillons de la chaîne, et à récupérer ses aptitudes à opérer normalement. Cette nouvelle configuration bouleverse aussi les modes de fonctionnement et d’organisation de nos sociétés, et nécessitera d’adapter nos comportements, pratiques, technologies de sécurité et corpus législatifs et règlementaires. A l’ère de l’hyperconnexion, la cyber-résilience suppose donc une approche systémique de la sécurité impliquant à la fois les individus, les processus et les techniques.